Quoi de mieux pour connaitre le flat que d'écouter les passionnés de la race, éleveurs ou propriétaires ...
Arnaud Thioloy, éleveur de Flatcoated Retrievers de la Source d’Edesse
C’est en 1989 que toute cette aventure débute pour moi avec l’acquisition de mon premier chien, une femelle Labrador. Dès lors, je me suis intéressé à l’ensemble de la Famille des Retrievers et c’est ainsi que j’ai découvert le Flatcoated. C’est une race que j’ai apprécié rapidement. En 1995, je fais la connaissance d’une amie possédant une magnifique femelle qu’elle souhaitait faire porter. Ne connaissant pas les rudiments de l’élevage, elle me demanda de lui prêter main forte pour cette nichée. Je l’ai donc assisté et je dois dire que je suis tombé sous le charme de cette race à forcer de la côtoyer presque quotidiennement. Je décide de prendre une chienne sur cette portée et c’est ansi que 2 mois plus tard, lady Black Cherry Lollipop fait son entrée dans ma vie. C’est à ce moment exact que j’ai attrapé ce virus. Depuis cette période, mon élevage est consacré aux Flatcoated Retrievers. Mes premiers chiots sont nés en 1999 et je fais en moyenne 1 à 2 portées par an. La base principale de mon élevage actuel repose sur la demi-sœur de Lolli : Natty Black Beauty Girl.
J’ai construit mes lignées à partir des courants de sang anglais mais aussi suédois. En parcourant l’Europe, on peut s’apercevoir des différences de types en fonction des aspirations de chaque pays.
Les anglais ont privilégié les aptitudes de chasseurs. Le type contemporain n’a pas beaucoup évolué par rapport aux Flat Coats de l’avant guerre. Ils sont restés dans la stricte application du standard dont ils sont détenteurs. Les chiens outre-manche sont beaucoup plus léger et harmonieux qu’en Scandinavie par exemple où on y voit de plus en plus de chiens trop lourd. D’un point de vue morphologie pur, les constructions sont nettement supérieures dans les pays nordiques. Les éleveurs se concentrent sans doute trop sur l’aspect physique en omettant quelques problèmes de santé liés à l’hérédité, bien que les contrôles existent. Quelques lignées entières sont atteintes de problèmes oculaires en l’occurrence alors qu’au Royaume-Uni, les sujets sont beaucoup plus sains. Bien que de nature très protectionnistes, les anglais commencent à travailler sur des lignées scandinaves, leurs permettant ainsi de combler le déficit morphologique installé.
En dehors de nos frontières, le Flat est une race très répandue. Lors d’un de mes voyages aux Pays-Bas, je voyais régulièrement des personnes se baladaient avec un ou deux Flats dans les champs comme on rencontrerait une personne similaire en France avec un Golden Retriever. Beaucoup d’étrangers ne comprennent pas pourquoi le Flat est considérée en France comme une race confidentielle. Il est très difficile de trouver une réponse à cette affirmation. Depuis plus de 10 ans, le Flat stagne irrémédiablement au niveau des naissances inscrites au LOF, cela tourne autour de 200, contrairement aux autres Retrievers plus à la mode qui progressent d’année en année. Pensez qu’il y a 20 ans, il n’y avait que 200 naissances de Goldens et qu’aujourd’hui, on approche les 9000. Bien sûr, les publicitaires l’ayant utilisé ont contribué fortement à cet engouement et les quelques éleveurs de Flat en France sont unanimes pour dire que l’on ne souhaite pas une promotion similaire mais il faut trouver d’autres outils pour faire connaître cette noble race. On entend régulièrement que le Flat mérite d’être connu et reconnu mais les efforts ne sont pas forcément faits dans ce sens par certaines instances. Aujourd’hui, quelques passionnés œuvrent pour cette reconnaissance méritée mais le plus important, c’est bien entendu de proposer des chiens sains et au tempérament typique de la race.
Aline, propriétaire de Neala's Happy Go Lucky Guy "Tim"
La première fois que j’ai fait la connaissance avec le flat, c’était en fait 2 flats, un liver et un noir, je suis tombée sous le charme de leur regard ! Un regard qui reflétait intelligence espièglerie, gentillesse et passion.
Cela fait donc 2 ans que je vis tous les jours auprès d’un flat et cette impression sur le regard n’a pas changé : j’ai juste découvert la belle personnalité qui se cache derrière son élégance naturelle ! et quelle élégance ! il suffit de voir un flat courir pour être subjugué par sa détente, son énergie et la magnificence de sa ligne.
Concernant sa personnalité, le flat est un chien qui a un sacré tempérament !
Ayant vécu pendant longtemps avec des labradors qui sont des chiens fantastiques, ayant côtoyé quelques goldens, je dirai que le flat possède beaucoup des qualités de ses « cousins » mais toutes ses qualités étant poussées à l’extrême !
Il n’a d’yeux que pour son maitre pour qui il irait au bout du monde, il est débordant d’amour et d’énergie, il est espiègle, futé et malin, sportif et courageux, téméraire et même quelque fois imprudent, et surtout il est joueur, joueur et encore joueur car il reste toujours « gamin » dans sa tête ! Un ami éleveur dit toujours que c’est le Peter Pan des retrievers et je trouve que ca lui va à ravir ! Alors il faut à un flat un maitre à sa hauteur qui sache le nourrir d’activités physiques et intellectuelles car le flat apprend très vite et prend du plaisir à apprendre parce qu’il aime faire plaisir, le « will to please » et cette irrésistible envie de toujours nous apporter quelque chose :
Un jour je me promenais avec des amis, leurs enfants et Tim et alors que nous arrivions sur un petit pont, un des enfants pris comme à son habitude un cailloux pour le lancer dans l’eau quelques 4 ou 5 mètres plus bas ; avant que j’ai eu le temps de rappeler mon Tim, le voila en train de sauter le parapet pour se jeter dans l’eau à la poursuite du cailloux : une belle frayeur pour tous sauf pour Tim que je retrouvais en train de se balader dans le petit ruisseau !
Un flat, j’ai l’impression que cela fait tout et sans aucune limite ! donner son amour, et là attention à l’hyper attachement, vous rapporter sa balle 50 fois en attendant un 51 ième lancer…etc.
Le plus dur sera donc de canaliser cette belle énergie de vie ! et donner des limites et des repères : ceux de la solitude, de la sagesse, de l’attente, …etc.
L’éducation est assez simple car le flat est un chien très à l’écoute ! la fermeté et la constance font le reste ! Mais il demande également du doigté car un flat n’oublie pas : une autre anecdote me vient à l’esprit : je faisais avec Tim un jour quelques exercices de rapport ayant posé un apportable vert d’un coté et un blanc de l’autre ; alors que Tim partait chercher le vert, bien que je lui ai demandé le blanc, je lui ai crié « non » fermement ! il a donc stoppé pour retourner chercher le blanc et n’a plus jamais rapporter un apportable vert pendant un bon mois !
Doté d’une redoutable mémoire, il est très difficile à leurrer et il faut à l’entrainement toujours redoubler d’imagination pour le mettre dans un situation d’exercice nouveau : faites lui faire 3 fois et il saura déjà ce que vous attendez de lui ! Pour finir, je crois que je résumerai en disant que le flat a certainement des défauts mais à vivre avec lui on ne lui trouve que des qualités !
Florence Fournier, propriétaire d' O' Flanagan Carpe Diem " Awen "
Je voulais naturellement continuer dans l’Obedience et j’avais besoin d’un chien de taille moyenne que l’on pouvait emmener un peu partout, vif, joueur, rapide … et les oreilles pointées !
Parallèlement, une amie dont je conduisais la formidable chienne Flat en Agility décida de lui faire faire une portée.
Ma propre chienne étant dorénavant à la retraite et connaissant de première main les qualités de la future maman, je me laissais convaincre par les qualités objectives de la race : de taille commode pour la vie de tout les jours, brillant, naturellement connecté à l’homme, elle avait toutes les qualités que je recherchais chez un chien de sport … à part les oreilles tombantes !Malheureusement, je ne pu avoir de chiot sur cette portée mais quelques temps après une jeune fille me proposa via Internet d’adopter son Flat d’un an qu’elle ne pouvait plus garder. Je n’y connaissais absolument rien à la race, je n’avais jamais vu ni la maîtresse, ni le chien et il venait soi-disant d’un des deux meilleurs élevages européens : c’était quitte ou double : soi c’était le prince charmant, soit c’était l’arnaque assurée …Je me souviens encore : il faisait nuit, le coffre de la voiture s’est ouvert et un grand chien noir s’est jeté dans mes bras et m’a débarbouillé le visage comme si on s’était toujours connus !
Au début, j’avoue que c’est ce qui m’a gêné le plus chez le Flat, son manque de distance avec moi, mais je me suis faite à l’idée que c’étaient de vrais philanthropes. Pour finir avec la liste de ses défauts (c’est une liste strictement personnelle, entendons-nous bien), je dirais que son côté exubérant pèche des deux extrémités de son anatomie : la langue, qu’il a bien pendue et la queue, qui fait des ravages ! Mais bon …. Une race dont les deux seuls défauts sont d’être trop gentille et trop gaie, vous en connaissez beaucoup, vous ?
Bref, mon amie qui m’avait fait découvrir les Flats faisaient du rapport avec sa chienne … car le Flat est un rapporteur (pas un cafteur, un « retriever » , un chien de chasse qui rapporte le gibier tiré) et comme nous avions l’habitude d’entraîner ensemble, j’ai doucement glissé de l’Obedience vers le Working-Test … c’était si facile, c’était comme si le chien avait été livré avec le pack « rapport » déjà installé ! Maintenant, je sais qu’on appelle ça « les aptitudes naturelles » : un vrai plaisir qui ne s’émousse pas ni avec le temps, ni avec la routine des entraînements : le plaisir énivrant d’avoir entre les mains une Formule 1 avec toute la puissance et toute la délicatesse de conduite que cela implique.
Nous avons donc commencé une carrière en Working-Test. Qu’est-ce que c’est que ça ?Ce sont des épreuves divisées en ateliers répartis dans la nature qui mettent en scène différents cas de figure que l’on pourrait retrouver à la chasse, sauf que là, on rapporte des apportables (des boudins de toile rempli de sciure)et non des oiseaux. Le côté technique et « intellectuel » (un peu comme en Obedience) sont compensés par le plaisir que le chien éprouve à travailler en équipe et par le réel fair-play que l’on trouve encore dans cette discipline : un vrai bonheur !
Marion Le Rigoleur, passionnée de Flat Coated Retriever, elevage "Vlatipa"
C'est en 1990 que j'ai fais connaissance avec un Flat, cette chienne s'appelait Manda Vom Felsbach, c'était chez Mme De Bellescize ou j'effectuais un stage. Manda a confirmé tout ce que j'avais pu lire ou entendre sur le Flat. Je suis donc tombée en amour pour cette race fabuleuse comme diraient les Canadiens !!!
C'est à mes yeux le "pur sang des retrievers", étant passionnée pour le travaildes chiens que ce soit en chasse pratique ou en field je m'étais juré qu'un jour j'aurais un tel chien pour me faire plaisir.
Aujourd'hui c'est chose faite, j'en suis à ma troisième Flat et reste conquise par cette race à part, par sa subtilité, sa fougue et sa classe...
J'ai la joie et le privilège de vivre au quotidien avec ses athlétes et n'ai jamais été déçue par cette noble race.
Avec mes deux femelles actuelles j'apprécie leur calme olympien à la maison, leur gentillesse avec les enfants, les autres chiens et chats.
Elle participent également à des Working tests, des Fields trial, Gadji s'est même essayé au sauvetage en mer...Pourvu que l'on partage une activité avec elle, cela suffit à leur bonheur...
J'aime également par dessus tout cette energie débordante une fois la nature retrouvée, elles sont pour moi de formidables chiennes de compagnie, mais aussi des auxiliaires de chasse fort appréciées dans les domaines que je fréquentes, leur efficacité en a séduit plus d'un.
Cette complicité qui m'unit à mes Flat me donne envie de partager cette passion pour cette race méconnue à tort.
Lena Hägglund éleveuse Suédoise de Flat Coated Retriever "O' Flannagan"
Pourquoi le Flat ? Il y a longtemps, quand j'étais en Angleterre pour mes Caniches moyens (certains d'entre vous doivent savoir que le Caniche a été un chien pour la chasse et le rapport). A ce moment là, j'ai vu une race pour moi belle, noire à poil long avec un tempérament gaie... Deux ans après, j'ai acheté ma première Flat, une femelle, "Fiona". Une femelle très facile à entrainer, excellente pour la chasse, mais comme elle n'a pas aimé rapporter les corneilles, qui sont toujouyrs présentes dans nos épreuves, elle n'a pas passé les épreuves Suédoises. Mouettes, Pigeons, Pies, Lapins...pas de problème, seulement les corneilles !!!
Elle a gagné le Ch en Finlande et Norvège ou on ne demande que peu de résultats comparé à la Suède.
En 1974, j'ai acheté une autre femelle, cette fois une adulte de l'élevage "Hastock" en Angleterre. CH Halstock Romany, mère de Int Nord UCH Int Nord CH travail CHT O'Flanagan free as air.
Nous avons 4 Flat aujourd'hui à la maison et 4 autres qui vivent chez des amis...
Maintenant je ne peux pas penser un seul instant à une vie sans les Flats !!!
Jean-Claude Poussin, heureux propriétaire de Véga du Val des Granges
Jean-Claude Poussin, heureux propriétaire de Véga du Val des Granges
J'étais il y a quelques années, chef d'atelier d'une petite concession automobile au nord de Bordeaux. J'ai receptionné une cliente de passage dont le véhicule avait quelques soucis. Cette personne au demeurant charmante, était accompagnée d'un superbe chien noir. En chasseur averti, je l'ai felicitée pour ce "beau Setter noir" à la robe peu commune. Cette belle cliente m'a éconduit (sur le plan cynophile) en me donnant le nom de ce chien, un nom bizarre que j'ai été bien incapable de retenir sur le coup. En tant qu'homme, la logique aurait voulu que je conserve en mémoire le souvenir de cette belle inconnue. Et bien non ! Je n'ai gardé en mémoire visuelle que l'image de ce chien au comportement jovial !
Par la suite j'ai cherché à savoir quel était cette race, mais sans succès, les photos de Flats sont rares même sur les livres spécialisés. C'est par hasard chez un ami que j'ai trouvé une vraie photo de Flat et par la même, découvert son nom.
Ensuite la recherche d'un Flat en expo en Gironde s'est avérée mission impossible, jusqu'à une expo à Bordeaux où j'ai enfin pu "voir" si l'ont peut dire un Flat de près. Possédant à l'époque plusieurs Cockers tricolores, il me fallait attendre pour me décider. Le temps a passé, internet est arrivé et les rares informations sur cette race avec . L'âge et la maladie ayant fait leurs oeuvres, mes Cockers ont tous disparus.
Pourquoi avoir choisi un Flat ?
C'est très simple: le Flat est avant tout... un chien de chasse ! A la lecture de tout ce que j'ai pu trouver et les rares contacts que j'ai eue avec des possésseurs de Flats, je suis persuadé que ce chien me correspond vraiment. je reconnais cependant avoir hésité avec le Golden. La rareté du Flat excite mon égaux et le noir mystérieux de sa robe brillante a fait la différence. Au demeurant, après quelques mois de vie commune, je suis epoustoufflé des capacités d'adaptation , d'éducation et de mémorisation de ma Véga. J'obtiens en quelques semaines ce que j'ai mis des mois à obtenir avec d'autres chiens...
Sylvie et Crumble
Pourquoi un flat dans notre vie ?
A l'origine il y avait l'envie de changer de race. J'ai toujours connu les lévriers plus précisément les Sloughis. Cette race était dans ma famille depuis trois générations. Mais elle ne plaisait pas à mon mari. Donc nous avons cherché dans les encyclopédies, le type de chien qui correspondrait à notre style de vie avec des loisirs clairement orientés vers les activités de plein air.
Nous cherchions un chien de taille moyenne, actif et joueur , très sociable avec les gens et ses congénères, facile à éduquer.
Après concertation, nous sommes tombés d'accord pour..... le golden retriever: un chien: pas trop gros , pas trop petit avec une tête sympa et qui nous semblait bien équilibrer.
Nous sommes donc partis faire le tour des expo canines pour prendre contact avec des éleveurs.
Et là, nous sommes tombés en extase devant un grand chien noir aux yeux doux qui quémandait des caresses. Nous avons discuté avec l'éleveuse sur le caractère de cette race: un chien vif, énergique, à l'écoute de son maitre, sociable avec tous. Nous sommes repartis conquis en nous promettant d'attendre la prochaine portée pour acquérir un chiot.
Trop impatients pour attendre , nous avons pris contact avec la centrale canine pour avoir des adresses d'éleveurs. Nous sommes donc allés à Troyes chercher notre premier flat : Paddy du val des granges.
Ce fut un chien facile à vivre, un vrai pot de colle à la maison toujours derrière mes baskets. Sociable avec les humains, il n'était pas très commode avec les autres mâles. Nous avions pris beaucoup de plaisir en découvrant ensemble l'agility . J'avais un chien à l'écoute, très régulier dans ses parcours, nous étions parvenus à une harmonie dans le travail mais il est parti trop tôt à l'âge de 8 ans.
Une vie sans chien, c'est impossible mais j'hésitais à reprendre la même race, trop de souvenirs... Après avoir fait le tour de plusieurs expos, nous avons contacté une éleveuse de golden qui possédait aussi des flats. Lors de la visite de son élevage, les goldens sont venus nous faire la fête tandis que sa flat est venue poser sa tête sur mes genoux...un autre flat viendra remplacer mon Paddy mais pas du même élevage. Cette fois- ci nous sommes allés choisir notre nouvelle compagne à la Source d'Edesse près de TROYES : Ce sera Crystal Spirit (Crumble).
Nous sommes allés au club canin faire l'école du chiot. Toujours prête à jouer avec les copains, rien ne l'impressionne. Nous avons ainsi commencé l'éducation par le biais du jeu et du renforcement positif des comportements.
En parallèle je lui ai fait passer son TAN, pour la première fois j'ai rencontré le monde de la chasse et des passionnés de Field. Les coups de feux? même pas peur! et Humm cela sent bon par là! tiens un pigeon! un petit plouf pour récupérer l'apportable qui flotte sur l'étang et hop le TAN est en poche.
Nous avons aussi participé à quelques expositions canines. Au club canin, nous apprenons le minimum pour présenter un chien correctement : faire le triangle devant le juge pour la présentation en mouvement, mettre le chien en statique pour pouvoir faire apprécier sa morphologie, apprendre à le faire trotter correctement.......résultat : des excellents, des RCACIB, un meilleur de race à la régionale d'élevage. Là c'est le travail de l'éleveur que est mis en valeur. Et je prend beaucoup de plaisir à échanger avec le public sur le chien et notamment le FLAT. Crumble, elle, fait la fête à tous les passants avec des léchouilles et une queue en hyper activité: Une vrai VRP pour la race.
Mais mon fil rouge reste l'agility nous travaillons dur pour nous harmoniser sur le parcours et si tout se passe bien nous démarrerons en septembre Ce sera le début d'une autre aventure pour nous deux.
voilà le pourquoi un flat c'est un amour de chien vif , bien dans sa tète , toujours partant quelque soit l'activité et très proche de son maitre.
Dominique Schloupt, éleveur, Of Fundy Bay's Naiad
J’avais à ce moment-là, une chienne croisée Labrador, recueillie à la SPA c’était en 1981. Belle ressemblait étrangement au Wavy-Coat retriever, ancêtre du merveilleux Flat-Coated Retriever de nos jours, de part sa texture de poils et de sa morphologie.
Elle fût la mascotte de l’élevage Of Fundy Bay’s Naiad.
J’ai effectué beaucoup de recherches et je me suis documenté sur de vieux ouvrages Anglais.
Quelle fut ma surprise lorsque je suis tombé sur une vieille photo d’un Flat-Coated Retriever d’Outre-Manche.
C’était un spécimen ressemblant à ma Belle…
J’ai fréquenté les expositions canines chez nos amis britanniques et j’ai donc découvert les Flat-Coat Retrievers, ce fut le coup de foudre !
Quel beau et superbe chien, une allure extraordinaire, l’intelligence dans le regard, une beauté et une dignité incomparable.
D’où quelques mois plus tard, mon achat de ma première Flatcoat en Belgique, "Kara du bois de Flandre", elle sera le début d’une grande aventure, puisqu'ensuite j’ai importé de chez miss Pat Chapman, Shargleam Black Kite et dans la foulée CH lux.b 86 Maximilian the Great, fils du vainqueur de la cruft’s '80, Shargleam Blackcap, puis multi-CH Bramble of Tosc, ces chiens furent la base de mon élevage, par la suite j’ai importé 3 Gayplume de chez Chris Murray et ses chiens ont contribué à améliorer encore plus ma façon d’élever.
En 1987, j’ai eu ma première portée à l’époque il n’y avait plus eu de portée depuis 1969 en France.
C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’arrêter mon métier de salarié pour m’investir pleinement dans l’élevage de Flat-Coated Retriever.
Au fil des années, je me suis consacré à l’amélioration de la race en travaillant uniquement sur un type de chien sur une lignée d’élevage, que j’ai toujours aimée et en se rapprochant du standard Anglais, tout en ayant le style de chiens des années 70/80 que j’ai toujours favorisé.
En 1989, j’ai gagné la bourse de l’élevage canin et cela a promu le Flat-Coat Retriever, race alors méconnue en France.
Années après années, j’ai produit plusieurs Champions de France, Internationaux, Nationaux, d’Europe et même un Champion du Monde en 1993 à la mondiale de Berne, tous nés sous l’affixe Of Fundy Bay’s Naiad.
Mes chiens se sont distingués en Field Trial et se distinguent encore, puisque j’ai produit aussi des champions de travail à la Française, trialers à la Française et trialers à l’Anglaise.
Je remercie vivement tous mes amis qui ont eu la joie de choisir, conduire, élever, exposer et aimer les Flat-Coat retrievers que j’ai produit.
Virginie Mouchy-Delabaere, éleveuse des Flats des Terres de Flore
Pour moi le Flat a été une découverte alors que j'avais 12 ans et un vrai coup de cœur. J'adore leur joie de vivre et leur volonté de toujours nous faire plaisir. J'ai attendu 10 ans pour avoir ma toute première Flat, Flore-Victorine du Pays Fort. J'ai eu la chance de tomber sur des éleveurs passionnés quand j'ai commencé l'élevage. J'ai débuté les expositions et découvert les épreuves de travail. Ce qui m'a beaucoup plus, c'est cette connexion que le Flat nous offre. J'élève des Flats depuis 8 ans et j'espère arriver à élever des chiens au plus proche du standard en préservant au mieux cette race qui m'est chère.
Anne Delepoulle, propriétaire de Ollie et Malt
J’ai découvert le Flat en Angleterre où nous vivions, lorsque nous avons acheté notre premier chien... un golden. Je suis tombée sous le charme de ce chien vif, gai et tendre. Mon premier flat était anglais, Burnt Orchild du Val de Riberot... Chienne sublime qui m’a fait tomber dans la marmite du flat... Elle a marqué durablement mon entourage et mon cœur. Son éleveuse m’avait prévenue : Flat un jour, Flat toujours! Aujourd’hui, heureuse propriétaire de 2 mâles, je suis définitivement Flat.... ce regard, cette gaité, cette élégance, ce caractère espiègle et farceur... pot de colle! Le roi des Retrievers!


Malt de la Ragatière et Morvern Feel the Sunshine « Ollie »
Aurélie Gabillon, éleveuse des Flats des Plaines de Cosac
« Le flat, une belle histoire depuis 2007....
cette année là, jeune couple nous souhaitons un chien, chasseur notre choix se tourne vers le Retriever, évidement le labrador celui que tout le monde connaît.
Mais une annonce se glisse dans mes recherches ! Rare FlatCoated Retriever.... à deux pas de chez nous.
Et c’est ainsi que Cosac est entrée dans notre vie en juillet 2007.
De lignée 100% anglaise par son papa, Noosa Trooper et de maman Tana de la chasse des Ballastières.
Nous avons découvert et partager 7 ans de bonheur, de folie, en tout genre et surtout de chasse. Cosac était notre compagnon de vie...
En 7 ans nous sommes tombé amoureux de la race ! Et nous nous sommes documenté, renseigné sur cette race méconnue pour nous.
Nous ne pouvions laisser partir ce fabuleux chien de notre quotidien... Indie nous a donc rejoins en 2014.
Et l’envie de participer à préserver le patrimoine génétique nous a poussé à créer notre élevage des plaines de Cosac avec la volonté de rester au plus proche du standard de la race. »
A gauche, Indie et sa première portée « L » 2015 et à droite Cosac (18/05/2007 - 08/09/2014)